16 julho 2007

Quinze anos

No poema de Germain Nouveau, troca-se "aux noirs cheveux lisses" por "aux roux cheveux frisés", e pronto... fica valendo para o Alberto, fica valendo uma vida....

Je ne crains pas les coups du sort,
Je ne crains rien, ni les supplices,
Ni la dent du serpent qui mord,
Ni le poison dans les calices,
Ni les vouleurs qui fuient le jour,
Ni les sbires ni leurs complices,
Si je suis avec mon Amour.

Je me ris du bras le plus fort,
Je me moque bien des malices
de la haine en fleur qui se tord,
plus caressante que les lices;
Je pourrais faire mes délices
de la guerre au bruit du tabour,
De l'épée aux froids artifices,
Si je suis avec mon Amour.

Haine qui guette et chat qui dort
N'ont point pour moi de maléfices;
Je regarde en face la mort,
Les malheurs, les maux, les sévices;
Je braverais, étant sans vices,
Les rois, au milieu de leur cour,
Les chefs, au front de leurs milices,
Si je suis avec mon Amour.

Envoi

Blanche Amie aux noir cheveux lisses,
Nul Dieu nést assez puissant pour
me dire: "Il faut que tu pâlisses",
Si je suis avec mon AMour.

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